JEAN RICHARD BLOCH : LA VIE A VIF

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Documentaire de 52 min de 2014
Réalisé par : Marie CRISTIANI
Production : ANEKDOTA PRODUCTIONS
Musique originale de : Pascal Ducourtioux
 
SYNOPSIS
 

Ecrivain, dramaturge, essayiste, penseur politique et poète, Jean-Richard Bloch aura été de toutes les expériences novatrices de l’entre-deux-guerres.
Parce qu’il pense avec d’autres humanistes comme Romain Rolland ou Louis Aragon pouvoir encore changer le monde, il crée la revue « L’effort libre » dans laquelle il défend un art révolutionnaire, puis ce sera « Europe » avant de prendre en 1937 la codirection du quotidien communiste « Ce soir » alors que la guerre d’Espagne fait rage.
L’écriture ou l’action ? N’aura de cesse de s’interroger Jean Richard Bloch, confronté aux bouleversements de l’histoire. « Il y a lutte perpétuelle, chez moi, entre un appétit du risque personnel, un élan vers l’action, le désir de me compromettre, et les pures satisfactions d’ « assis », comme disait Rimbaud, qu’éprouve le pur homme de lettres. »
En pleine tourmente, il renoncera à son œuvre d’écrivain pour être plus disponible au combat.
C’est un homme brisé qui revient de Moscou, où il avait trouvé asile durant la guerre, en janvier 45 ; tous ses manuscrits ont été détruits lors d’un bombardement, son neveu Jean-Louis Wolkovitch a été fusillé au Mont Valérien, sa mère, gazée à Auschwitz, son gendre Frédo Sérazin, assassiné par la Gestapo, enfin sa fille France, qui fabriquait des bombes pour la résistance, a été décapitée en Allemagne.
« Les cendres noires de l’histoire ont ensevelies Jean-Richard Bloch » commente l’historien Max gallo. Derrière lui il laisse une trentaine de livres édités essentiellement chez Gallimard, une correspondance abondante avec les personnalités les plus marquantes de son temps, et sa maison « La Mérigote » à Poitiers, lieu désormais patrimonial, hanté par les illustres fantômes des arts et de la politique qui y ont séjourné. Nul doute que les choix politiques de Jean-Richard Bloch, ses écrits ultimes ainsi que sa mort précoce en 1947, ont contribué à jeter un voile d’oubli sur l’ensemble de son œuvre et sur l’homme qu’il était, écorché, complexe, attentif à l’autre, à redécouvrir d’urgence.

 
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